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Libérons nos mots et gobons ce qui compte

Les radios privées d'abord, les médias sociaux ensuite, avons-nous tendance à nous réconforter, auraient libéré la parole des citoyens mauriciens. Nous avons ma foi de quoi nous en réjouir : le challenge incontestable à la dissémination de la désinformation dédiée au rayonnement du pouvoir politico-économique d'une minuscule clique évoque la baraka pour les uns et le karma pour les autres. N'empêche, parce que notre environnement éducatif peine à cultiver notre faculté de discernement pour échapper au prêt-à-penser subliminal (et souvent même affligeant de ringardise), le sursaut collectif requis pour justement reprendre contrôle de notre destin risque de se faire attendre. Nous nous entendons, certes, lorsque nous parlons de, entre autres, secteur privé (lié au privilège double, de naissance et de la couleur de la peau), leçon particulière (qui en soi est une extension des heures de classe payantes), marchand ambulant (qui " bouz fix "), autoroute (qui s'a

La viralité en plein essor mais l’essentiel passe à la trappe !

En observant intuitivement les indignations qui se relaient sur Facebook et WhatsApp nous ne pouvons que nous réjouir de la vitalité dans l'expression des citoyens du sentiment " enough is enough ". Laissons nos chercheurs les plus chevronnés expliquer les raisons qui orientent le suivisme vers certains symptômes de notre désenchantement plutôt que de cibler l’origine de nos crises sociétales et d'explorer des solutions possibles. La déclaration d’un ancien vice-président de Maurice, en l'occurence Raouf  Bundhun, concernant les retraites perçues comme "dorées" des anciens "serviteurs de la République" à l'effet "que nous sommes à Maurice. Un petit pays. Les gens pensent petit "  dépasse l'entendement. En réalité, elle débusque plus son auteur, qu'elle ne vilipende sa cible. Elle a suscité une colère citoyenne légitime, même si assez confidentielle. Or, il semble que ni les déclencheurs de viralité sur les réseaux socia

The Ayo Factor

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The patrons of the Mauritian "miracle" spare no effort to wow us with pet projects, comparative tables and statistics that are supposed to validate their contributions to our development model. Regardless how shoddy, alienating and environmentally unfriendly. There is plenty more than meets the eyes. If airfreighted organic bananas and lychees (weighed without branches and leaves!) can be sold inclusive of taxes in France, for instance, at a fraction of the price we pay here without airfreight and taxes, we must seriously ponder how and why the system is failing our productivity so badly. This is far from any suggestion that Dominican Republic and Madagascar outshine us in terms of overall competitiveness. But it certainly makes a mockery of our tiger status. For decades impediments have been piling up to inflate the cost of doing business in Mauritius. Namely, the sullen (of late) and inadequately trained human capital; the market capture by inefficient parastata